Joseph Beti Assomo est né le 17 août 1959 à Ayos

Publié le par kindjimi2100@yahoo.fr

Joseph Beti Assomo est né le 17 août 1959 à Ayos, département du Nyong et Mfoumou, région du Centre. Après des études primaires à l’école principale d’Ayos et des études secondaires au collège d’enseignement secondaire puis au lycée d’Akonolinga, il s’inscrit à la faculté de droit et des sciences économiques à l’ex Université de Yaoundé où il en sort nanti d’une licence en droit public. Il sera admis à la fois à l’école supérieure internationale de journalisme de Yaoundé (ESIJY) et à l’école nationale d’administration et de magistrature (ENAM). Mais il optera pour l’Enam, section administration générale. Issu de la promotion 1983 de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM), Joseph Beti Assomo intègre le commandement la même année lorsqu’il est nommé chef du Cabinet du gouverneur de l’ancienne province du Sud. Il y restera 7 ans, le temps de servir trois gouverneurs (Luc Loé, Paul Omgba et Maïdadi Sadou). En 1990, il est nommé Sous-préfet de Ma’an dans l’ancien département du Ntem (actuelle Vallée du Ntem), avant d’être muté aux mêmes fonctions à Mbankomo dans l’ancienne Mefou, premier contact avec la capitale camerounaise, qu’il rejoint plus tard comme Sous-préfet de Yaoundé 3. En 1998, Joseph Beti Assomo est promu préfet dans le département du Dja et Lobo. Il y restera 7 ans jusqu’en octobre 2005, quand il est rappelé dans la capitale pour occuper le très stratégique poste de préfet du département du Mfoundi. Chevalier et officier du mérite camerounais et de l’ordre de la valeur, Joseph Beti Assomo est marié et père de 06 enfants.

2 – Enow Abrams Egbé fait du come back sur place

C’est une région de 63.691 km2 qui charrie de nombreux clichés qui a accueilli le 25 février dernier Enow Abrams Egbe, nouveau gouverneur de l’Adamaoua. Entre autres défis qui attendent le nouveau patron de la région, il y a l’épineux problème de l’insécurité transfrontalière avec le Nigeria à l’Ouest et la République centrafricaine à l`Est. La région château d’eau du Cameroun est le terreau des bandes armées qui terrorisent les populations des localités installées le long de ces frontières. Les multiples réunions de coordination organisées jusqu’ici n’ont pas suffi à trouver des solutions idoines. La récurrence des attaques des coupeurs de route sur l’axe Ngaoundéré-Meiganga illustre bien cette réalité assez triste. D’où les recommandations du ministre d’Etat Marafa Hamidou Yaya à Enow Abrams Egbe. Selon lui, il devra s’attaquer à la criminalité urbaine. Attaques à mains armées au nez et à la barbe des forces de maintien de l’ordre et vols de bétail n’en finissent plus à Ngaoundéré, la capitale régionale, réputée zone carrefour. L’enclavement de la région de l’Adamaoua se passe de commentaires. Les départements du Djérem, du Faro-et-Déo, du Mayo-Banyo, du Mbéré et de la Vina ne connaissent de bitume véritable qu’à travers les images. Les ponts qui desservent les localités de Galim-Tignère, de Bankim… ont vécu et ont causé de nombreux manques à gagner aux populations. Les populations, estimées à 723.626 habitants, développent des activités agricoles et pastorales. Si la cohabitation entre les deux catégories n’est pas des plus aisées, il reste que l’exportation frauduleuse des produits vers le Tchad et le Nigeria handicape sérieusement l’offre alimentaire de la province. La nébuleuse autour de l’installation des jeunes agriculteurs sur le site de l’ex-Sodeblé mérite bien d’être prise en main par le nouveau gouverneur. En même temps que le projet d’exploration de la bauxite de Minim-Martap. Lequel va inscrire la province sur les sentiers de l’industrialisation. L’Adamaoua ayant enregistré au début des années 1990 la fermeture de la quasi-totalité de ses industries qu’étaient la Tanicam, la Sodeblé, Sogelait. Enfin, sur le terrain politique, l’Adamaoua qui regroupe de nombreux groupes ethniques est le théâtre des joutes entre le Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (RDPC) et l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP). A cet effet, Marafa Hamidou Yaya a tenu à préciser les règles du jeu. « Je vous exhorte à afficher la plus grande objectivité et à faire preuve de rigueur morale, de rectitude et de fermeté. Dans ce sens, vous éviterez soigneusement d’être l’otage d’un individu, d’un clan, d’un groupe d’individus, d’un groupe de pressions ou d’un groupe d’intérêts. Face aux intérêts particuliers souvent divergents et rarement convergents, je vous recommande fermement de privilégier l’intérêt général qui est la raison d’être de l’Etat que vous représentez et qui n’est nullement l’agrégation des intérêts particuliers », a-t-il martelé.

3 – Gambo Haman de retour au « pays » natal

En prenant le commandement vendredi 26 février 2010 comme gouverneur de la région du Nord, Gambo Haman, ex-préfet de la Sanaga-Maritime, inaugure ainsi une riche carrière dans le commandement. Une région qui l’a vu naître le 10 octobre 1957 dans cette même ville de Garoua, la capitale régionale. Pour la deuxième fois consécutive, juste après Abakar Ahamat, le département de la Sanaga-Maritime a produit un gouverneur. Même si c’est plutôt du côté de Tibati dans la région de l’Adamaoua que le nouveau gouverneur du Nord prend ses racines. Et c’est un administrateur civil plein d’expérience qui devra donc s’occuper de cette région qui ne manque pas de particularités, le premier défi étant certainement la lutte contre l’insécurité avec le phénomène de coupeurs de route. La sécurité des personnes et des biens de la région du Nord sera certes la priorité du désormais gouverneur, mais la production du coton devrait aussi le préoccuper. En tant que gouverneur de la région du Nord, Gambo Haman devrait aussi occuper, de manière statutaire, le poste de président du conseil d’administration de la Société de développement du coton (SODECOTON).

Mais Gambo Haman connait bien cette triste réalité pour avoir déjà été Sous- préfet à Poli (département du Faro) entre 1994 et 1995 et plus récemment Préfet du département du Mayo Louti (Guider) entre 2001 et 2005. Issu de la 21ème promotion de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM), Gambo Haman a depuis sa sortie de l’école en 1984, fait l’expérience du terrain. En plus de ces deux localités du Nord où il a servi, l’officier de l’Ordre national de la valeur connaît parfaitement les réalités d’autres régions. Notamment les villes de Kaélé, Bandjoun, Bangangté, Mbouda, Ngoumou et Nkongsamba où il a roulé sa bosse, laissant derrière lui de bons témoignages. Sa méthode de travail a certainement fasciné plus d’un dans la Sanaga-Maritime, tout comme dans les autres localités où il a servi : un chef de terre proche de la population. La proximité entretenue avec ses administrés dans chaque localité lui a ainsi permis d’être au courant, de manière quotidienne, des différents problèmes généralement gérés par l’autorité administrative. C’était, soutient cet administrateur civil principal, la meilleure manière d’être au courant des problèmes des populations. Il était donc ainsi, présent à la plupart des manifestations qui se déroulaient sur son territoire et pour lesquelles il était invité. Et de manière singulière, il sait formuler ses discours, sans les écrire. Avec en prime, une grande capacité à désigner chacun de ses collaborateurs départementaux par son nom, en leur qualité et titre respectifs. Gambo Haman est marié et père de quatre enfants.

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